Critical Studies in Improvisation / Études critiques en improvisation (CSI-ÉCI) invites submissions for a special issue with the theme “Cultural, social, and political issues of current improvisation practices in music,” guest-edited by Postdoctoral Fellow Amandine Pras. We seek contributions from scholars whose interdisciplinary research lies at the intersection of music and life sciences disciplines (ethnology, anthropology, economics, politics, sociology, gender studies, cultural studies, psychology, among others). Potential topics include:

• The ethnography of an emergent improvisation scene in a specific part of the world;
• The relationship between a social practice that includes musical improvisation and political activism in a specific community;
• The evolution of a local music tradition that incorporates improvisation towards an internationally recognizable genre, i.e., free improvisation, electronics, hip-hop, among others;
• The impact of immigration or emigration on improvisation practices in music

Affordability of recording equipment and open access to cultural content on the Internet promote the mixing of musical cultures throughout the world. This phenomenon is comparable to the discovery of jazz, which was facilitated by sound reproduction and broadcasting in the US in the early 20th century. Emerging from different traditions, including blues and gospel, jazz inspired musical genres such as rock and pop. These musical mutations resemble the mixes of local and foreign traditions. Such cultural intersections similarly precipitate new musical practices, resulting in genres such as free improvisation, electronics, and hip-hop, among others. The roots of these new practices are harder to detect than those of jazz. Indeed, the use of sound treatments and the sampling of pre-recorded sounds—disconnected from their original contexts—blur the aesthetic and traditional characteristics of the music. Thus, there is a need to investigate the social, cultural, and political aspects that inform current practices in order to identify the roots of these new musical genres and to appreciate their uniqueness.

Our time also presents the internationalization of musician-improvisers that started in the ’60s with famous musicians like John Coltrane, who studied Hindustani music from North-India. The new generation of musician-improvisers immerse themselves within foreign traditions more than ever. Matters of familial immigration or intentional emigration, for example, play a crucial role in the improvisers’ construction of their musical language, resulting from changes in their environment and their immersion within a new cultural network.

CSI-ÉCI encourages the inclusion of high-quality audio and visual content to accompany texts. It is the responsibility of the author to ascertain copyright and gain permissions. Submissions should be 4000-6000 words. Please submit completed essays by March 1st, 2015. Information on the submission process and examples of previously published work can be found at www.criticalimprov.com. Inquiries can also be made to csi-eci@uoguelph.ca.

For more information on the journal, please visit www.criticalimprov.com.

Études critiques en improvisation invite à la soumission de textes pour un numéro spécial sur le thème « Enjeux culturels, sociaux et politiques de différentes pratiques actuelles de l’improvisation musicale », dont la rédaction sera assurée par Amandine Pras, stagiaire en postdoctorat. Nous recherchons des contributions de la part de chercheurs dont les recherches interdisciplinaires se situent à l’intersection entre la musique et les sciences humaines (ethnologie, anthropologie, économie, sciences politiques, sociologie, études sur le genre, études culturelles, psychologie, etc.). Les sujets peuvent inclure:

• L’ethnographie d’une scène d’improvisation émergente dans une certaine partie du monde;
• La relation entre une pratique sociale qui inclut de l’improvisation musicale et un activisme politique dans une communauté spécifique;
• L’évolution d’une tradition musicale locale qui inclut de l’improvisation vers un genre musical reconnaissable internationalement, soit l’improvisation libre, l’électro, le hip-hop, etc.;
• L’impact de l’immigration ou de l’émigration sur les pratiques d’improvisation musicales

L’accès généralisé aux techniques d’enregistrement et à la production culturelle sur Internet favorise la mixité des cultures musicales à travers le monde. Il s’agit d’un phénomène comparable à la naissance du jazz générée par la reproductibilité sonore et la diffusion radiophonique aux Etats-Unis au début du XXème siècle. Issu de traditions telles que le blues ou le gospel, le jazz a engendré des styles musicaux tels que le rock ou la pop. De façon similaire, des musiques issues d’un mélange d’anciennes traditions locales engendrent aujourd’hui de nouvelles pratiques musicales dont le résultat est assimilable à la première écoute à des styles devenus internationaux tels que l’improvisation libre, l’électro ou le hip-hop. Les racines de ces musiques sont plus difficiles à détecter que pour le jazz. En effet, l’utilisation de traitements sonores et de l’échantillonnage d’enregistrements détournés de leur contexte espace-temps d’origine brouille les pistes esthétiques qui permettent aux musicologues d’identifier leur génétique. C’est donc en enquêtant sur les aspects sociaux, culturels et politiques qui motivent ces pratiques actuelles qu’il est possible d’apprécier leur singularité musicale.

Notre époque présente également la généralisation d’un phénomène qui a démarré dans les années 60 avec des musiciens aussi renommés que John Coltrane, parti étudier la musique Hindustani en Inde du Nord. En effet, les nouvelles générations de musicien-improvisateurs se confrontent encore plus qu’avant à des traditions musicales étrangères à leur culture d’origine. Résultant d’immigration familiale ou d’émigration volontaire à l’âge adulte, ces changements de lieux de vie jouent un rôle primordial dans la construction de leur langage musical.

ÉCI encourage la soumission de contenu audio-visuel de qualité pour illustrer les textes. Il est de la responsabilité des auteurs de vérifier les droits de diffusion et d’obtenir la permission d’utiliser ce contenu. Les soumissions doivent être de 4000-6000 mots. Veuillez soumettre des textes complets avant le 1er mars 2015. Les informations pour le procédé de soumission ainsi que des exemples de travaux antérieurs publiés sont disponibles sur le site www.criticalimprov.com. Toute demande de renseignement peut être directement adressée à csi-eci@uoguelph.ca.

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